tag:blogger.com,1999:blog-23006789.post116303232660007996..comments2023-09-19T16:59:48.983+03:00Comments on Ma vraie vie: Le carrefour de nos viesKaren Ayathttp://www.blogger.com/profile/03607089626061248868noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-23006789.post-1163066001531347192006-11-09T11:53:00.000+02:002006-11-09T11:53:00.000+02:00Merci Karen pour la qualité de tes écrits et de ta...Merci Karen pour la qualité de tes écrits et de ta pensée... <BR/>Quant à ce "carrefour", quelques considérations très rapides (j'ai énormément de travail et donc peu de temps ces jours-ci).<BR/>Le besoin est insatiable. La compréhension et l'ordre sont des "solutions", voulant réduire le paradoxe et le mystère au statut d'énigme ou de problème à résoudre. La suite de cela est que chaque réponse, chaque réparation apportée provoque deux (au moins !) nouveaux "problèmes"... C'est sans fin, comme le besoin.<BR/>Par exemple les hommes ont besoin des femmes, et vice-versa, et pourtant hommes et femmes sont totalement incompatibles de par leur nature. Ceci est un paradoxe, un mystère : nous avons le plus besoin de cela même qui nous tue. Mais la mort n'est que le revers de la médaille de la vie... Nous en avons donc besoin pour vivre.<BR/>Vivre ceci en tant que problème à résoudre est la source de bien de malheurs. Vivre ceci en tant que paradoxe implique vivre non pas dans la raison, mais dans la foi. Et je ne parle pas ici de doctrine religieuse, mais d'un état d'esprit intérieur. Vous les femmes pouvez vous permettre d'avoir une apparence indécise, car vous êtes constamment liées à la vie, le lien et la parole sont pour vous des évidences ainsi que des nécessités vitales (un besoin insatiable ?). Nous les hommes sommes coupés de la vie, et devons constamment tenter de la pénetrer : résultat, nous faisons cela très souvent dans la violence (un exemple de cette coupure est le sentiment d'exclusion que peut nourrir un homme par rapport au binôme mère/enfant, à ses yeux inaccessible). Au fond les apparences sont trompeuses, les femmes sont dans la certitude de la vie, les hommes sont dans le flou de l'existence. C'est le refus de cela qui est souvent toxique... Comme tu le dis si bien, ce sont les plus belles choses qui sont le plus mystérieuses. Hasard ou grâce, fatalité ou destinée ? Pourquoi ai-je cliqué sur le titre de ton blog qui apparaissait quelques secondes en "déroulé" sur la page d'accueil ?<BR/>Quant à moi, j'essaie de vivre en accord avec un principe très simple à dire mais pas à vivre : tout ce qui m'arrive est exactement ce dont j'ai besoin. Le seul moyen que j'ai de faire cela est la foi. Foi en la vie, foi en la valeur fondamentale des paroles et du partage, foi en l'autre, quel qu'il soit... Merci encore pour la qualité de ton partage.<BR/>EmmanuelMano Sinistrahttps://www.blogger.com/profile/13423325355168864315noreply@blogger.com