vendredi, septembre 22, 2006

Hier soir.

On prépare souvent à l’avance les « grandes soirées » de l’année : le dîner de noël, les anniversaires, le réveillon, la st valentin … On prépare quelques semaines avant le grand jour l’endroit, les habits qu’on va porter, la musique et quelques détails qui nous permettent de se dire, sans trop de certitude, avec un peu d’espoir, que ça va être parfait.
On prend tous le temps, du moins nous les filles, de bien s’arranger avant de sortir en boite un samedi soir. On espère en secret une belle ambiance, beaucoup de monde et peut-être… une belle rencontre.
On met beaucoup de pression en organisant et en prévoyant une soirée qui sera souvent comme les autres, sinon tellement moins bien. L’échec de LA soirée est souvent dû aux préparatifs longs, minutieux et pathétiques et à l’idée précoce qu’on s’en fait. Car quand on veut tellement la réussir, on ne peut qu’être déçu. La soirée tellement attendue sera aussi nulle qu’un premier rendez-vous auquel on pense toute la semaine, croyant que cette fois-ci on a trouvé la bonne personne. Le jour venu, on sort. C’est pas mal. Mais ce n’est pas la soirée de rêve qu’on s’était imaginé. Et la comparaison entre ce rêve et la réalité entraîne la grande déception.
On ne s’amuse vraiment que quand on ne s’attend pas à grand-chose. Alors on sort avec des personnes qu’on aime bien et avec qui on est sûr de passer une soirée très agréable sans avoir besoin du monde autour, des gens qui passent ou d’un beau mec.
Hier soir, avec vous, j’étais bien. J’étais bien parce que je ne cherchais rien d’autre que votre compagnie. J’étais bien parce que je ne voulais rien d’autre que ça : une soirée entre filles, calme, normale, sincère.
On est tellement bien quand on est soi, et qu’on n'a besoin de rien, ni de personne pour exister. Alors on passe forcément une très belle soirée. Puisque la réussite de celle-ci ne dépend plus d’un facteur extérieur quelconque. Et tous les facteurs étaient réunis. Elle ne dépend que de nous. De toi. D’elle. De moi.

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