De lui voler ses rêves parce que tu as perdu les tiens.
De lui promettre des choses que tu ne tiendras point.
De partir et de revenir sans cesse, pour t’assurer que son cœur à petits feus s’éteint.
De rire de ses projets quand les tiens ont échoué.
De lui dire que tu es trop jeune alors que mon père à ton âge avait quatre enfants.
De lui permettre de t’oublier mais de ressurgir quand elle rencontre un homme charmant.
De faire en sorte qu’elle te croit à nouveau. Et de repartir quand c’est chaud.
De lui faire dire que ses plans de famille sont exagérés.
Alors qu’il est plus que normal qu’une femme ait envie d’un bébé.
De l’appeler quand tu t’ennuies et de la laisser tomber quand elle a peur dans la nuit.
De bruler ses années, et de lui donner de fausses idées.
De détruire sa jeunesse et de la faire vivre de tes fausses promesses.
De l’embrasser, de la serrer, de la toucher. Puisque tu ne mérites même pas qu’elle t’accorde une pensée.
De la faire douter de ses capacités. Et de lui avancer que tu es à son existence sacré.
De lui faire croire que sans toi, elle ne pourrait pas faire face à ce monde. Quand ton inutilité est immonde.
De la salir par ton regard ingrat et ton complexe d’éternel enfant. Puisque cette fille est un diamant.
De l’emprisonner dans une bulle d’illusions. Puisqu’elle est trop fragile pour émettre un son.
De vouloir la posséder. Alors qu’elle n’a jamais pu te réserver pour une soirée.
De prétendre l’aimer. Quand tu ne lui donnes pas la sécurité.
De la faire frémir, rougir, gémir. Et puis de partir.
Je t’interdis. Parce que tu es un lâche, un échec, une farce.
Et elle se caractérise par sa grâce.
Je t’interdis. Puisque tu n’as pas su l’apprécier. Alors qu’elle t’offrait le monde entier.
Je t’interdis. Alors va-t-en. Choisis ta route. Bon vent.
Laisse-la dans les bras de celui qui, en se réveillant, remercie Dieu de l’avoir acquis.
Même si une femme comme elle, on n’acquiert jamais vraiment.
Mais on sait que son sourire rend vivant.
Je t’interdis de revenir. Même si cette fois-ci ton mot tu voudrais tenir.
Puisque tu l’as rarement fait sourire.
Je t’interdis.
Parce que je la vois heureuse, accomplie.
Et puisqu’elle a réalisé qu’elle n’a jamais eu besoin de toi dans sa vie.
Enfin… je te remercie.
Puisque grâce à toi elle a appris…
Sa vraie valeur. La capacité de son cœur.
Son courage. La possibilité d’un beau voyage.
Et sa liberté jamais par toi aliénée.
2 commentaires:
Karen, tes ecrits me touchent enormement. Tes mots sont si simples mais tellement profonds et poignants de verite que je me retrouve a travers eux.
L !
Merci !
Ton message me fait tellement plaisir !
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