Il y a quelques années d'aujourd'hui, je ne l'aurais pas choisie pour amie. Elle est géniale, la fille. Mais franchement, elle et moi, on se ressemble comme le jour... Et la nuit.
Ironie du sort, elle dort le jour. Et moi, la nuit.
Non, on n'aurait pas eu ces atomes crochus qui nous auraient rapprochées. Ce qui change aujourd'hui, c'est que dans cette ville - oui... Encore une fois cette maudite city - nos atomes crochus sont nos racines. Inutile de préciser qu'au Liban ceci ne représente aucune originalité.
A partir de ce point de départ, nous decouvrimes à notre grande surprise ce que nous n'aurions pas découvert quand nous étions plus près de notre terre.
Et j'appris à la connaitre au delà de la peau jusqu'à son être. J'appris a voir au delà de son rire souvent menteur une fragilité qu'elle se trompe de cacher.
Et elle apprit à me connaitre aussi. Elle qui me croyait, quand ensemble sur les bancs de la fac on étudiait, dure comme de l'acier.
Trouver une heure convenable commune pour se retrouver reste la plus grande difficulté pour alimenter cette amitie.
Mais hormis ce problème de nature technique, je la comprends. Et elle aussi.
Je l'ai appreciée davantage quand elle m'a dit avec un ton non denué d'ironie, "je n'ai rien contre les hommes. Ils sont gentils."
Bien sur, j'en ris. J'en ris autant que permis.
Mais pour comprendre une telle affirmation... Il faut etre une fille
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