Il y a ceux qui croient. En Dieu, en une vie au-delà, en un renouvellement, en un sens a la vie, a un message.
Il ya d'autres qui ne croient pas. Ou plutôt si. Ils croient. En rien.
Ma mère fait partie des premiers. Et elle a essayé tant bien que mal de nous communiquer sa foi inébranlable. Ses idées incontestables. Et sa croyance en un Dieu suprême, bon, grandiose, véritable.
Mais elle nous a fait non influençable. Et pendant que l'on recherchait par nous-mêmes nos propres vérités, elle priait pour nous tous les dimanches soir, pour que Dieu pardonne nos pêchers.
Mon père, lui, fait partie des seconds. Il ne croit en rien. Mais il croit en l'homme. En ses pouvoirs. En ses capacités. En son devoir. En la société. Il nous recommanda d'êtres honnêtes, fideles, charitables, bons, déterminés. Et je crois que nous l'avons (le plus souvent) été.
Personnellement, je ne suis sure de rien. Croire sans le moindre soupçon ne m'a pas été octroyé. Je questionne la vie. Et ces questions transcendantales qui me dépassent finissent toujours par la même conclusion. Celle de l'impuissance de mon pauvre cerveau de comprendre le fonctionnement du monde, du laid, du beau.
Mais je crois en un sens. Un sens comme direction. Et un sens comme signification. Car il n'est tout simplement pas possible que l'amour, les mères, les mers, le bon, l'amitié, les oiseaux, les couchers du soleil, les fruits, l'amitié soient nés du néant. Et y retournent. Il y a quelque chose. Mais je ne sais pas quoi encore.
Et je pense à ceux qui vénèrent le rien. La logique. La science. Les formules mathématiques. Les calculatrices. L'existence de l'homme ex nihilo. Nada. Nothing. Et ils me rappellent ces autres qui disent fièrement qu'ils ne font confiance a personne. Par peur d'être déçus. Par précaution. Pour éviter les illusions déchues. Et les bleus aux cœurs. Et les trahisons. Et les rancœurs.
Ceux-là, derrière leur bouclier en fleur et leur fausse insensibilité, puisque si inquiets d'être blessés, ne sont-ils pas les plus croyants des croyants?
Personnellement... je préfère payer le prix de mille déceptions. Pour un seul abandon.
1 commentaire:
J'adore!
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