samedi, septembre 22, 2007

Dans le sac d’une femme (ou ma vie en attendant Elie…)

Dans le sac d’une femme on trouve souvent un miroir… Un miroir qui la juge ou qui la complimente selon son humeur. On trouve un miroir tantôt sincère, tantôt hypocrite, souvent ami fidèle mais parfois très politique, un miroir pour la faire sourire et un même miroir pour la réveiller…
Dans le sac d’une femme on trouve souvent des mouchoirs. Des mouchoirs pour essuyer ses larmes, des mouchoirs pour qu’elle arrête de pleurer quand elle conduit et que la vue qui s’expose à elle se fait floue comme ses pensées. Un mouchoir pour lui dire que même loin, son mec est si proche et que ses larmes ne servent qu'à rendre ses yeux enflés…
Dans le sac d’une femme on trouve tout le temps un rouge à lèvres. Un produit qu’elle passe sur ses lèvres pour mettre du rose là où la couleur oublie de passer…
Dans le sac d’une femme on trouve tout le temps son téléphone portable, un objet qu’elle connaît par cœur et sur lequel elle compose des numéros sacrés même en fermant les yeux. Elle l’appelle et elle lui parle à longueur de journée. Elle lui écrit et elle lui dévoile ce qu’elle aurait préféré murmurer, chuchoter et tant de fois… oui tant de fois… crier.
Dans le sac d’une femme on trouve aussi des clés… Les clés d’une maison qui ne mérite pas son appellation, depuis qu’il est parti et qu’il en construit une autre de son côté, une autre qu’il appelle la sienne, une autre qui est tout aussi vide car remplie à moitié…
Dans le sac d’une femme, en cherchant bien, on trouve de la monnaie… Un outil indispensable pour qu’elle s’achète de quoi s’occuper de longues heures pendant qu’elle pense à lui… Lui qu’elle aime et pour qui elle se meurt de retrouver…
Dans le sac d’une femme on trouve des lunettes de soleil… Des lunettes assez grandes et assez sombres qui lui permettent de cacher son identité, depuis qu’elle l’a perdue et qu’elle a du mal à la retrouver, depuis qu’il est parti, et qu’elle la lui a offerte en cadeau, gage de leurs retrouvailles.
Dans le sac d’une femme on trouve parfois des clopes. Des clopes qu’elle pose sur le bout des lèvres depuis qu’elles s’ennuient de ne plus l’embrasser… Mais que sont tristes ces clopes sans briquet… Et mon cœur sans lui à mes côtés…
Dans le sac d’une femme, quand on y plonge le nez, on trouve un papier plié en quatre… Un papier de rien du tout qui lui rappelle qu’il y a un mois à peine, dans une rue de Londres, il lui a écrit : « I’m having the time of my life… and i want to spend the rest of it with you ». Un papier qu’il a glissé discrètement dans son sac après l’avoir si joliment signé : « Elie »…
Le sac d’une femme raconte sa vie… Le mien est toujours trop grand… Car mon amour l’a si bien rempli…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

celui la est exclusif Elie, alors je me permets pa de marquer un commentaire a part qe le style est emouvant, impressionnant, stimulant.. comm dab :)
ms sache qe le temm coule tres vite, a peine torai fini ton 2ieme texte ti sera a ses cotes ;)
T.