mardi, novembre 23, 2010

British affair

Un instinct animal que je perds d’humaniser, des narines qui se promènent rien que pour mieux le respirer, une bouche qui caresse sans déjà vouloir embrasser, qui se force à attendre pour mieux plus tard apprécier, des mains qui tremblent alors qu’elles voudraient serrer, des bouches qui se tendent mais qui s’amusent à s’éviter, des yeux qui se draguent sans oser se dirent la vérité, des jambes qui se frôlent et qui feignent s’être trompées, des doigts qui s’entremêlent, des cœurs qui s’impatientent, des regards qui se font flous, un décor qui se fait sourd, des gens autour qui disparaissent, une salle qui danse, des idées qui se bousculent, des rires insignifiants, des paroles maladroites, des jambes qui s’accélèrent, un taxi qui s’interpelle, des promesses dans les oreilles, une séparation qui s’impose pour échapper au réel.
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