mardi, septembre 18, 2007

Certaines choses nous font grandir...

Certaines choses nous font grandir. Elles éveillent en nous un sentiment de responsabilité. Elles nous donnent une attitude d’indépendance qui va d’une simple démarche confiante à la liberté d’exister. Elles créent au font de nos yeux une lumière arrogante qui semble vouloir dire « aujourd’hui, j’ai grandi ».
Tout fait grandir… Mais certaines choses accélèrent la croissance comme un pied brusque et insistant sur la pédale droite d’une voiture de vitesse. Ces choses là arrivent. Ces choses là s’imposent.
Aujourd’hui, je suis plus grande. Plus grande car j’ai été blessée, plus grande car j’ai aimé, plus grande car j’ai perdu, plus grande car j’ai quelquefois trop bu, plus grande car je n’ai pas toujours su, plus grande car je l’ai vue pleurer, plus grande car hier… elle m’a tout raconté. Juste avant, je me sentais trop jeune. Je croyais avoir le droit de fermer les yeux et les oreilles quand leurs voix ne me plaisaient pas. Je croyais pouvoir tourner le dos, prendre d’une main mon sac, enfiler un jeans trop bas, ajouter un peu de gloss du bout du doigt et partir sans la moindre explication et sans accorder la moindre importance à leurs problèmes tout simplement car j’avais les miens. Bien sûr, des petits problèmes : des trucs de jeunes insouciants, superficiels et excessifs. Oui, surtout excessifs… Des problèmes de corps, des problèmes de fringues, des problèmes d’alcool, des problèmes de mecs, des problèmes de poids, des problèmes d’esthétique, de boîtes de nuit, de jalousie, de gestion de sorties. Mais aussi des problèmes de fac, d’exams, de profs car je suis sérieuse… quelquefois.
Et puis soudain ces choses me bouleversent l’existence imposant du sérieux et un degré de maturité trop poussé à mon goût. Les rôles s’inversent et mes nuits trop blanches restent blanches mais si différemment… blanchies.
Certaines choses nous font grandir. Même si franchement… je n’en ai nullement envie. Car j’ai mon mec, mes fringues, un verre à la main et mes copines… Aujourd’hui, j’ai grandi. J’ai dû interrompre ma soirée à contre cœur, à contre force et surtout… en plein nuit.

2 commentaires:

~Chris~ a dit…

de ses douleur sans nom qui ne se referme jamai vraiment, a ces petites experiences qui font reflechir, chacun grandi au rytme de ce qui vit,voit ou fait... ou lis... encor une fois je te suis redevable... encor une foi, je pense apres etre venu ici... ce soir un peu plus "grand" qu'hier, sans doute moins que demain, mais est ce vraiment si bien?
ciao bella...
Chris

Anonyme a dit…

tout fait grandir l'intelligent karen, car il sait s'enrichir du moindre detail qi emane de la vie quotidienne: chaq conversation, chaq rencontre,chaq dispute, chaq soiree ou l'on fai qe boire et danser peut etre, chaq regar... il sai positiviser les defaites et remercier les blessures. l'intelligent se sent responsable oui, ms enver lui mem et enver la vi qi simpose heureuz
T.