mercredi, mars 29, 2006

A tous ceux qui ont pris l’habitude de réussir.

Vous connaissez sans doute, dans votre famille, votre milieu professionnel ou votre entourage, des personnes qui ont l’habitude de réussir. Elles réussissent tout ce qu’elles entreprennent, sans le moindre effort apparent, du bout des doigts, tout en gardant un énorme sourire, une mine parfaite et surtout en ne changeant rien dans leur vie quotidienne. Elle réussissent aussi naturellement que nous échouons. Elles savent le faire comme nous savons verser la quantité habituelle de lait dans notre café, comme nous prenons le chemin de tous les jours, et comme nous écoutons notre CD favori. Bref, ces personnes-là ont intégré- volontairement ou involontairement (par un don du ciel)- la réussite dans leur quotidien. Elles obtiennent toujours la première place et ne semblent même pas s’en réjouir. La réussite ne représente plus une récompense, un but, mais la seule possibilité, excluant toute alternative. Elles ne sont pas obsédées par la perfection, mais ne savent pas faire autrement. Elles font les choses, et elles les font bien. Ces personnes réussissent aussi bien en sport, dans les études, que dans la vie. Pendant que je profite des matelas de la salle de gym pour faire une petite sieste, elles font des sauts qui décrochent l’admiration de tous. On les voit dans les soirées et dans les cours de 8h.
Puis surgit un évènement inattendu, extérieur qui vient bouleverser le bon déroulement des choses : une tempête, un orage, ou une simple pluie. Elles sont prises de panique. Elles réussissent bien, c’est vrai, mais dans des conditions prévisibles. Le mauvais temps n’était pas au programme. Et pour qu’elles puissent briller, il faut que le monde autour soit a leur avantage. Cependant, la vraie réussite n’est pas celle qu’on obtient quand il fait beau. La vraie réussite défie les problèmes de santé, les tentations diverses qui risquent de nous éloigner du bon chemin et les soucis professionnels ou même affectifs. C’est ainsi que nous pouvons reconnaître un héros. Un vrai. C’est celui que rien de décourage. Il arrive au but, alors que le courant essayait de l’emporter dans le sens contraire. Etre un héros, c’est transformer les critiques, les pièges et les mauvais tours de la vie en une énergie positive nécessaire pour réussir. La réussite dans ce seul cas est exceptionnelle. Et c’est ce qui la rend… différente des autres.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

T'es blonde. T'es pas bete. T'es belle, et tu ne te tais pas. Tu ecris. Tout te souris. Tu souris encore a beaucoup de choses? T'aurais pas trop pris l'habiude de reussir?
Et puis c'est quoi "Les Combustibles" et "Le livre du voyage"? J'aime bien les titres.

Karen Ayat a dit…

Salut...
Les combustibles: c'est amelie nothomb. Faut que tu lises avant stupeur et tremblements et cosmetique de l'ennemi (du meme auteur).
Le livre du voyage: Bernard Weber.
merci pr le comment.. :)

Anonyme a dit…

Ah oui!
Le concept du Livre de voyage a l'air assez interessant.
Stupeur et tremblement je crois qu'on l'a fait en film. J'ai bien envie de le lire.
A y penser, je pense que je n'ai jamais lu un livre par un auteur femme. Une auteure. Ca se dit mntnt je suppose? Non? Ben demain peut-etre. Ou apres demain. Ca viendra un jour. Tu sais il ne suffit pas d'ecrire, il faut aussi se faire publier. C'est bete, mais c'est bien plus difficile... Alors la c'est sur, j'ai jamais lu un livre ecrit par une femme. Ou peut-etre la mare au diable de George Sand. Sand, je compte comme fille ou garcon?