mercredi, octobre 04, 2006

Primo Vivire.

Il est beaucoup plus dur de rire que de pleurer dit-on. Parce qu’il suffit d’observer le monde pour être triste. Il y a tant de choses susceptibles de nous faire des bleus au cœur. Et il est tellement plus rare d’être heureux.
Beaucoup de choses pénibles, fatigantes, effrayantes, décevantes. Beaucoup de situations difficiles. Beaucoup d’accidents imprévus (évidemment !) qui viennent bouleverser une vie elle-même très peu paisible. Beaucoup de malentendus, de travail et d’obstacles. Nous vivons tous à peu près la même chose. Et entre nos vies respectives, des différences d’espace et de temps. Uniquement.
Certains ont la chance de savoir être heureux. Ils savent tirer de chaque instant un sourire, un fou rire, une leçon. Ils voient toujours le coté positif de tout problème. Et au besoin, le créent.
Puisqu’il y a tant de raisons d’être malheureux, et si peu de raison d’être heureux. Puisque souvent nous n’apprécions la vraie valeur des choses qu’après les avoir perdues. Puisque la vie est trop courte. Puisque celle-ci est trop fragile et qu’une bêtise légère peut la mettre en péril. Puisqu’il suffit d’un instant, le temps d’un regard, pour toucher la mort du doigt. Profitons du moment. Profitons d’aujourd’hui. De ce soir.
Parce que tant que la vie continue, tout va bien. Tant que nous pouvons être avec les gens que nous aimons, ceux qui nous aiment, tout va bien. Très bien même. Car les choses n’ont point de valeur. Seules comptent les personnes. Rien d’autre que les personnes.
Je repense à mon passé lointain. A mon passé proche. Au mois dernier, à la semaine dernière, à dimanche soir. Je réalise combien je me suis fais du souci pour rien.
Car je suis là, vivante, heureuse, tranquille. Les gens que j’aime aussi. Je vois la vie. Je la touche. Je la serre. Je lui souris. Je me suis attachée à elle, depuis quelques temps. Depuis dimanche. Je ne l’avais pas vraiment remarquée avant. Une aventure nous a rapprochées. Je la respecte. Je comprends que je ne peux me passer d’elle. Et elle non plus, apparemment. Pas encore. Alors je la remercie.
Tout va très bien. Car Primo vivire.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Presque tout le monde s’est posé un jour ces questions philosophiques existentielles:
"La vie est elle belle?""Pourquoi nous vivons?""Qu'est-ce que le bonheur?"
"Suis-je heureux?""L’amour est-il nécessaire?".

Certains les trouveront très compliquées et essaieront d'échapper à la réponse en disant " pourquoi faire compliqué quand peut faire simple?" et " pourquoi remuer les choses tranquilles?"
Ça ne sert à rien de se casser la tête pour trouver une réponse qui peut-être renversera toute notre vie et tous nos principes et nous jettera entre les mains de l'inconnu et du surhumain.

Mais d'autres n'hésiteront pas à chercher le fondement et le pourquoi des choses car ils ne peuvent pas vivre leur vie aveuglément, sans être conscient de leur destination et de leur objectif.

Personnellement je suis convaincue que la vie n'a pas de sens en elle. Et si nous nous regardons en face avec suffisamment d’honnêteté, nous verrons à quel point notre existence quotidienne est la plupart du temps troublée par la confusion qu’engendrent nos préoccupations un peu courtes et nos idées arrêtées. Notre intérêt est si distrait au monde présent que ce monde n’est jamais étonnant. Il n’a de sens qu’en vertu d’une utilité momentanée que nous pouvons lui trouver. Il n’a pas de Sens en lui-même. Alors au lieu de rester figé dans des "et si..." et des " mais pourquoi…" et éviter de réveiller le chat qui dort, on pourrait la vivre pleinement et aller jusqu'au bout, là où les autres n'oseraient pas aller et on pourrait a ce moment dire qu’on a vécu sans se noyer dans des « j’aurais souhaité que.. » et des « si j’ai fait ça et si je n’a pas fait cela ».

Karen Ayat a dit…

Tu parles d'un "comment vivre". Tu parles d'une facon d'etre, facon de penser, facon d'agir, de percevoir, de comprendre.

On se place a des niveaux different. Quand tu parles de comment vivre, je parle de VIVRE. Tu parles de facon de penser, je parle de POUVOIR VIVRE. Tu parles de bonheur, je parle de bonheur de VIVRE.
Je ne parle que de la faculte, du pouvoir, du bonheur, de l'aptitude, de la possibilite de vivre.
La vie.. Rien de plus. Rien de moins. Seulement pouvoir respirer, et... vivre quoi.

Anonyme a dit…

Je ferais tout tout tout pour que tu ne perds pas une seconde de ta vie, je hanterai meme tes nuits s'il le faut... always smile ka... teeeeeeeeeeeeeeembrassee

Anonyme a dit…

la vie a un sens de l'humour particulier... elle sourit, rit, taquine, titille... elle joue des tours, te lance des defis pour te rendre encore plus fort... Souvent, elle calme ce feu qui te consume, et tu ressens alors ce sentiment de quietude et de serenite... mais ne nous y trompons pas... la vie peut nous paraitre cruelle, inhumaine... incomprehensible... nous sentons que le sort s'acharne sur nous... et nous nous debattons en nous enfoncant encore plus dans les sables mouvants de nos lamentations...
personnifions la vie, et traitons avec elle comme avec toute personne de notre entrourage...
elle nous joue un tour,nous taquine, alors rions avec elle... bon joueur... comme nous l'aurions fait avec n'importe quel autre faiseurs de gags...
elle nous fait des miseres... n'y pensons plus... attendons, cela passera...
elle est enflammée, endiablée.... elle veut danser, voyager, rever, aimer... accompagnons la au lieu de se cloitrer, trouble fete
elle est calme,sereine,repue... asseyons nous a ses cotés, pour repondre notre souffle... et l'ecouter nous raconter, ses experiences, nos experiences...
car il ne faut pas l'oublier... la vie, elle, elle est eternelle... et elle en a vecu de la vie...

Karen Ayat a dit…

:) tu as raison, merci.
alors moi maintenant, j'attends que ca passe...

Anonyme a dit…

Nous avons toute la vie pour nous amuser et toute la mort pour nous reposer... "vole ka"