dimanche, décembre 02, 2007

Au-delà du besoin… l’envie

Entre l’envie et le besoin existe une différence de degré. Car je peux vivre sans avoir pu satisfaire une envie. Mais point sans avoir comblé un besoin. Le besoin apparaît à première vue comme supérieur à l’envie, plus fort, plus primordial et plus nécessaire.
Elle dit à son homme qu’elle a besoin de lui. Que sans lui, elle ne peut pas vivre. Elle lui fait promettre de ne jamais la quitter. Elle dit même qu’il est sa moitié. Et elle croit qu’elle vient de lui faire la plus criante des déclarations d’amour.
Une autre, audacieuse, lui dit qu’il n’est que son envie. Envie. Mot qui semble péjoratif quand on recherche l’amour car évoquant beaucoup plus sensualité que sentiment. Envie. Le mot qu’elle préfère. Elle le lui dédie.
Car cette autre ne se sent pas moitié. Loin de là. Mais femme à part entière. Elle sait aussi qu’elle n’a pas besoin de lui pour vivre. Elle a ses moyens. Sa petite vie. Ses amis. Ses projets. Ses habitudes. Son boulot. Et pourtant… elle ne se passerait pas de lui. Car il est son envie.
Le besoin est le déjeuner banal et quotidien. L’envie est le macaron à la framboise que l’on déguste les yeux fermés.
Le besoin est le 10/20 qui permet de réussir. L’envie est le 16 presque… orgasmique.
Le besoin est le gros pull chaud et réconfortant. L’envie est le décolleté plongeant qui donne des idées.
Le besoin de l’une est un homme qui lui offre une vie. L’envie de l’autre est un homme qui lui offre les plus beaux moments d’une vie.
L’envie est un état sublime car dépassant le stade instinctif du besoin. L’envie correspond à nos visions du beau, du vrai, du bon… Tandis que le besoin n’est qu’un état de sujétion qui ne rend pas la vie plus belle mais lui permet simplement d’être.
Je n’ai pas besoin de toi. Je sais que je pourrais vivre sans toi. Que je trouverais sans doute quelqu’un d’autre qui me fera sourire, que je ferais mine d’écouter, qui supportera mes histoires interminables et mes soucis incessants, qui rira peut-être comme toi quand je lui raconterai mes rêves d’enfant… Mais je n’en ai nullement envie. Parce que j’ai goûté à des moments incroyables. Parce que tu as mis des étincelles dans mes yeux. Et surtout parce que tu m’as appris de rechercher au-delà du besoin… l’envie.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

I adore you baby, and I cant wait to have Christmas with you.. E

Karen Ayat a dit…

I cant wait either.
Thank u for inspiring my texts.
I love you E.