mercredi, mars 30, 2011

La philosophie des bactéries

Je connais un garçon très nul. Ne lui dites pas que je pense cela de lui, mais franchement, il n’a pu réussir ni le design, ni la chimie. Ni le sport, ni l’économie. Ni l’architecture, ni l’agronomie. Pas aussi nul que ca au fait, parce que pour planifier des fêtes, il était roi. Et dans son roof top au centre de Londres, on a laissé quelques souvenirs… mes amis et moi.

Ce garcon gaté n’a quand même pas manqué de nous surprendre. Parce que pour choquer, il savait s’y prendre. Et du haut de ses échecs accumulés, ils nous annoncent dans un message facebookain, vite fait, qu’il a décidé d’entreprendre la médecine. Et qu’il s’est inscrit en première année, en Chine.

Gentiment- mais avec une touche de sarcasme- on l’appelle pour le dissuader de perdre, encore une fois, une année. Et de se concentrer sur ce qu’il réussissait… les soirées. Il défie le groupe et le monde que bientôt il sera le médecin le plus reconnu de Londres. Peut-être. Mais en tout cas, même si j’aime bien ce garçon, je n’irai pas le voir la fièvre au front.

Plus tard dans la journée, ennuyée et fatiguée, je décide de lire un passage sur les bactéries. Puisque depuis quelques temps, elles insistent à ce que l’on devienne meilleures amies. Apparemment elles choisissent le moment propice. Un moment de fatigue pour s’installer pleines de vices. Aussi, elles s’installent là où le corps n’a pas de défense. Pour que rien ne les dérangent et pour qu’elles profitent de leur danse.

Ensuite, petit à petit, en groupe et pleines d’énergie, elles se propagent dans le corps sans faire de bruit et attaquent plus fort l’objet affaibli.

La médecine, c’est facile. Et ca me donne quelques idées. Un voyage en Chine ? Ou peut-être tout simplement, une tactique d’attaque contre celui qui me résistait.

Commencer par le point faible bien identifié… et de là-bas, planifier le reste de la randonnée.

Simplicité!

Chut… j’y vais !


©

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