vendredi, juillet 03, 2009

La nuit


Quand on est triste d’amour, il n’ya pas plus dur que la nuit. Quand on attend un coup de fil qui se fait impossible, il n’y a pas plus douloureux que les secondes qui passent. Quand on a tellement à dire mais qu’on n’a plus la force de parler, il n’y a pas plus douloureux que les mots qu’on nous dit. Quand on aime tellement mais qu’on ne sait plus le montrer, il n’ya pas plus injuste que l’accusation de ne pas aimer. Quand on n’a qu’un etre dans sa vie, il n’ya pas plus cruel que de le voir s’en aller. Quand on a tellement d’amour a donner, il n’ya pas plus triste que de se voir le mur fixer. Quand on est avide de lui parler, on devient fou… fou de ne savoir ce qu’il fait. Quand on fixe son téléphone jusqu'à le faire bouger, il n’y a pas plus récurrent que la pensee de le casser. Mais on le garde. Il va peut-être appeler.

Et la nuit ne passe pas. La nuit semble éternelle. La nuit n’est pas la même que celle pendant laquelle j’ai rencontré celui qui me laisse réveillée. Elle lui ressemble par sa couleur. Seulement. Elles ne sont même pas cousines éloignées. Elles sont carrément opposées. Car l’une est douce, sensuelle, passionnée, amoureuse, affectueuse, sulfureuse… Et l’autre ? Froide, stoïque, sans cœur, glaciale, vicieuse…
Non, la nuit ne passe pas. Et chaque seconde me fait l’effet d’un coup de couteau. J’ai mal et j’essaie d’apprivoiser la douleur. En vain.
Une nuit pareille dure le temps d’une vie. Mais je paierais le prix de cent nuits pareilles contre une seule de ces autres nuits…

Dedie a Elie...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

I love you. Keep writing...