mercredi, mai 10, 2006

Mais c'est un film.

Il me reste cinq heures de sommeil… Plus que quatre. Comment faire pour dormir ? Comment faire pour s’adapter à un emploi du temps caméléon, qui change sans logique bien précise, sans équation mathématique… Ou bien selon une logique et une équation que je ne comprends pas, que mon corps rejette et qui font souffrir mes nuits d’insomnie. Quoi faire ? Etudier ? Penser ? Ecrire ? Parler ? Mais quoi, à quoi, sur quoi, à qui ? Vous avez sans doute remarqué que j’ai opté pour la troisième des solutions, comme toujours, afin d’être inutile, de perdre mon temps, de ne pas avancer dans les études, de ne pas réveiller quelqu’un qui n’aurait pas spécialement envie de me parler au milieu de la nuit (encore ces personnes qui aiment tellement le jour) et surtout pour vous faire subir une fois de plus des mots fatigués qui fatiguent.


Ce week-end, je suis allée au cinéma. Depuis que j’ai commencé mes études de droit, aller au cinéma est un programme « fou » comme aller en boite ou même – pour exagérer- voyager… Et j’ai vu un film qu’on m’a déconseillé, ce qui m’a poussée à le voir, comme mes goûts pour les films sont un peu bizarres : « Shop Girl ». Et une scène m’a marquée. Une image. Une idée. La fille qui joue le rôle principal de ce film discutait avec un homme, son ex-copain, alors que son petit ami actuel l’attendait de coté. Elle finit sa conversation avec le premier, et se dirigeai calmement vers l’homme qui l’attendait. Il avait les bras ouverts pour l’accueillir, il l’attendait impatiemment, alors qu’elle ne s’était absentée que pour quelques minutes. Il l’attendait. Et sans poser aucune question, il la serra fort contre lui, comme pour lui promettre le monde, la vie, le bonheur, les jours heureux et les jours sombres, il la serra comme pour lui dire que tout irait bien désormais, il la serra pour lui faire savoir qu’il lui faisait confiance, qu’il serait là pour elle, il la serra comme s’il avait tout compris, il la serra comme pour lui crier qu’avec lui elle n’avait pas à avoir peur.


Mais c’est un film. Et c’est la nuit. Et tout le reste n’est que jour et réalité.

2 commentaires:

~Chris~ a dit…

J'aime ces instants où tu écris inutilement... et toi aussi, j'en suis certain... sinon tu te serais mise à étudier. Je sais hélas que tu n'as même pas pensé à moi quand tu t'es demandé à qui parlé... et si tu y a pensé et que ne l'a pas fait sous prétexte d'avoir peur de me dérangé... alors la, je risque vraiment de t'en vouloir ;-)peu importe le lieu ou le moment, si tu as envi d'appelé, fait le, totu simplement...
Pour en revenir à ce film... c'est toujours la même histoire... tu es quelqu'un de formidable, mais apparament il n'y a que toi qui ne t'en sois pas encore rendu compte... tu ne me crois pas, je le sais... demande leur avis à des gens plus proche de toi...Ces personnes sur qui tu écris… Demande le à ton Père, ta Mère, Carl, Carol ou Ralph. Demande le à la Nuit, un soir ou tu la passera avec Elle. Demande le à cette personne à qui étai destiné cette lettre oublié au fond d'un tiroir ou a celui qui te regarde comme il ne regarde aucune autre... demande le aux pêcheurs qui gardent les secrets de l’aube, ou à tout ceux à qui tu pensais quand tu as écris sur l’amitié… je suis persuadé que tu liras leur réponse dans leur yeux avant qu’ils n’ai prononcé un mot…
J'aime subir ces mots, tes mots, fatigués et fatigants... Et toi aussi, j'en suis certain...

Karen Ayat a dit…

J'ai limpression de preferer tes reponses a mes ecrits... C une bonne raison pr ecrire. Savoir ce que ten penses. Es-tu objectif?
Chris, ou es tu?
Merci encore, toujours, infiniment...
Je t'embrasse fort.
Je t'ecrirai un mail cet aprem, je v etudier mntnt...