mardi, septembre 05, 2006

La morale, la norme, les principes et des bêtises du genre.

On vit dans un monde difficile à étudier. Car il se base sur des règles elles mêmes très compliquées. Ce sont des normes inventées par quelqu’un qu’on ignore, une personne qui devait sans doute être très sévère et très complexée. Il est presque impossible de vivre conformément à la « loi » sociale. Car respecter les exigences stupides d’un monde jaloux serait mettre de coté l’amour, la passion, l’envie, la folie, le désir, le rêve, le risque, l’aventure et le bonheur pur et simple. Bref, toutes ces belles choses qui font d’une vie… une vie.

Pour être accepté et respecté en société, ainsi que pour vivre à l’abri des critiques et des rumeurs mal placées, il faut agir conformément à la raison commune. Une raison qui n’a rien de raisonnable. Car on nous dit tellement de choses. On nous donne des conseils. On nous prévient. On nous protège.

Oui, on nous protège de l’amour. De la beauté. Du fun. De la folie. De la musique. Du bonheur. Et de la vie ! On nous réveille alors qu’on faisait un très beau rêve. On nous endort alors qu’on se réveille pour la première fois. On nous tue alors qu’on vient d’apprendre à vivre, on nous étouffe alors qu’on vient de respirer.

La morale, la norme, les principes… Et puis quoi ? Croyez-moi, ils ne savent rien du tout. Et moi, je viens de les écouter. Je viens d’exécuter des ordres arbitraires, autoritaires et irréfléchis. J’ai voulu leur plaire. Je n’ai pas compris que ça allait tellement me déplaire. Leur plaire serait déplaire aux deux personnes à qui j’aurais voulu plaire: lui et ... moi.

J’ai appris qu’il fallait écouter son cœur et se méfier de la raison car celle-ci est négativement influençable. J’ai compris qu’il fallait que je choisisse le chemin qui m’attire, me séduit, me sourit, m’ouvre les bras, car ma vie n’appartient qu’à moi. J’ai enfin réalisé combien leurs regards étaient pathétiques et curieux. Et je sais qu’à partir d’aujourd’hui, je me montrerais indifférente face à ces yeux qui viennent me juger et que je ne me perdrais que dans ses yeux à lui, car ce ne sont que ses yeux qui me font rêver.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je crois qu'il faudrait surtout que tu aies confiance en toi...

le reste suivra....

Anonyme a dit…

tu peux faire "comme ils disent...", "ils" seraient heureux... tu serais malheureuse...

tu peux faire comme tu dis... les ignorer... tu serais peut-etre heureuse au debut... mais "eux" seraient malheureux... ce qui t'attristerait conséquemment...et au lieu d'une seule personne malheureuse, il y'en aurait deux...

ce qui revient a dire que, mathematiquement, tu as pris la bonne decision...

raisonnement infaillible... non, je ne crois pas... il y'aurait encore une seule solution...
a laquelle je crois que tu aurais deja pensé...

"whatever they don't know, can't possibly hurt them..." can it?

en termes simples, tu fais ce que tu as envie... et tu le gardes secret... it's a win-win situation... ni tu ne t'attires l'opprobre et les foudres des sinistres gardiens des moeurs, ni tu ne frustres tes envies... si sacrées...

ne craint pas la clandestinité (temporaire)... elle a ce quelquechose d'epicé...de chipi"e"... d'innocent enfantillage...

une main qui erre eperdue dans l'obscurite d'un cinema a la recherche de son graal,de son alter-ego... qu'elle trouve enfin... pour que se deroulent enfin a l'insu des gardiens qui rodent,patibulaires,érronement tranquilles de fougueux ebats de caresses, de rales et de soupirs...

ou encore ces regards dans lesquelles tu semble etre experte... des "je t'aimes"... des "tu me grises"... des "j'ai envie de toi"... que personne ne comprend autre que toi...

des moues, des levres qui ne veulent pas ou ne peuvent pas rester sages...

l'excitation de fuir, de dissimuler, de jouer une comedie qui n'en ai pas une... l'angoisse d'avoir été découvert... puis la quietude que l'on s'est trompé

des baisers volés dans des endroits insolites, dans les couloirs, dans les eglises( essaye le confessionnal:)...

une complicité que personne ne comprend... si profonde... si emanente...

et ces moments a vous, ceux que vous chiper subrepticemeent... ou le monde vous appartient... ou vous vous possedez l'un l'autre pour un infime laps de temps... ou la douce frustration de la journée se catharcise, pucelle, en un "Nous"... Un plaisir que Dieu crea pour nous...

La conscience, dis tu? une insinueuse betise apparentée aux autres...

Anonyme a dit…

Amour Secret...VH

( NDLR :alors Karen, n'y as tu pas pensé? clandestinité epicée, baisers volers, se bercer dans l'immoralité ou meme, oh douceur!!! dans l'illegalité (le comble pour une etudiante en droit!!!!:)

"Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !

Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d'ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux

Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?

Dieu lui donna tout, hors l'aumône
Qu'il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.

Oui, ton aile, que le bocage,
Que l'air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d'une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !

Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.

Tu te sens prise par le monde
Qui t'épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !

Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !

Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.

L'amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n'est amer,
Et ces regards où toute l'âme
Apparaît dans un seul éclair,

Et le sourire, et la caresse,
L'entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D'un ineffable épanchement,

Et les traits chéris d'un visage,
Ombre qu'on aime et qui vous suit,
Qu'on voit le jour dans le nuage,
Qu'on voit dans le rêve la nuit,

Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;

Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu'on a d'heureux jours
Tant qu'on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.

Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n'est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !

Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d'ombre et de soleil.

Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l'amour !"

Karen Ayat a dit…

merci.... bcp